Dans la lumière des souvenirs
Dans la lumière des souvenirs
Seul le grand vent qui passe gémit sur ton tombeau…
Oh ma forêt !
Tu te dressais hier au dessus du coteau,
Altière et fière.
Tes ombrages séculaires, gorgés de liberté,
Promenaient leurs mystères aux creux de la vallée.
Au rond point, six allées perdues
Menaient au ravissement…
Souvent on s’y perdait…Et bien loin de Vallenay
On voyait se lever l’Etoile du Berger.
Hélas, tout est rasé…
La maison du garde, au cœur des bois de Bigny,
S’affaisse doucement dans une lente agonie.
Le Trian, nonchalant, précipite sa course,
Comme s’il voulait fuir cette nouvelle brousse,
Il sait que jamais plus, ne verra dans ses eaux,
Se mirer les grands chênes.
Forêt qui nous donnait des choses inestimables :
Le muguet du printemps, les champignons d’automne…
Et le silence…ce grand silence que seul berçait
Le murmure enjôleur d’une brise parfumée.
Tout est mort maintenant…
Seul le grand vent qui passe,
Gémit sur ton tombeau…
Oh ma Forêt !
Ce poème m’a été offert sur une cassette à Noël 2002
par Maurice Larguinat ami poète tant regretté.
j’espère l’avoir traduit fidèlement ici. Marielle.
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